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La Géorgie libère son potentiel viticole

Juin 2012

Elene Kemashvili, chef du département juridique et du droit d’auteur, Centre national de la propriété intellectuelle de Géorgie (Sakpatenti)

La viticulture est profondément ancrée dans l’histoire, la culture et l’économie de la Géorgie. On pense que c’est dans les vallées fertiles de ce pays que la culture de la vigne aurait fait sa première apparition au monde, il y a quelque 8000 ans. Au XVIIe siècle, le célèbre voyageur français Jean Chardin, écrivait à propos de la Géorgie : «Il n’est pas de pays où l’on boive davantage et de meilleur vin». Dans ce contexte, il n’est guère surprenant que la production viticole occupe une aussi large place dans l’économie du pays. De nombreux ménages dépendent des revenus qu’ils tirent de la vigne et, compte tenu de la part considérable des vins géorgiens écoulés sur les marchés étrangers, il s’agit d’un produit d’exportation de premier plan. Confronté à la vive concurrence exercée par d’autres pays producteurs de vin et à la nécessité d’élargir l’accès au marché, le secteur s’emploie à se moderniser et à s’améliorer. L’article suivant se penche sur les mesures juridiques prises par la Géorgie pour créer un environnement politique favorable de façon à pouvoir libérer l’énorme potentiel économique du très riche patrimoine viticole géorgien.


La Géorgie serait le berceau de la vigne et du vin, où ils seraient apparus pour la première fois il y a 8000 ans.
(photos: Goga Chanadiri)


Plus de 100 000 tonnes de raisin sont utilisées par des particuliers non agréés pour produire des vins destinés à la consommation privée, témoin de l’énorme potentiel de croissance du secteur viticole en Géorgie.

Du fait de sa longue tradition viticole, la Géorgie jouit de méthodes de production uniques au monde, comme par exemple le vin produit selon la “règle Kakhétienne” qui veut qu’il vieillisse et soit conservé dans des jarres d’argile connues sous le nom de kvevris. Chaque kvevri a une contenance de 300 à 500 litres et est enterré de façon à réguler la température d’entreposage pour la maintenir entre 14 et 15°C. Les vins ainsi produits se distinguent par leur nez puissant et leur forte teneur en tanins, leur arôme caractéristique et leur saveur unique. Ces méthodes de production traditionnelles cohabitent avec des techniques “européennes” plus modernes, d’où une large palette de profils aromatiques.

La Géorgie bénéficie de sols et de conditions climatiques extrêmement favorables à la production vinicole et possède plusieurs régions viticoles dont la Kakhétie, le Karthli, l’Iméréthie et le Racha, chacune affichant des sols et des conditions climatiques particuliers qui déterminent la qualité des vins produits. Le pays compte plus de 500 cépages autochtones dont les cépages Rkatsiteli, Saperavi, Mtsvane, Khikhvi, Kisi, Tsolikouri, Tsitska, Krakhuna, Aleksandrouli, Ojaleshi, Chkhaveri et Aladasturi, ainsi que plusieurs variétés importées comme le Pinot, le Chardonnay ou le Cabernet Sauvignon. Les producteurs géorgiens offrent un choix de vins adaptés à tous les palais, du sec ou mi doux ou au doux en passant par des vins moelleux ou pétillants.

Appellations d’origine pour les vins géorgiens

À ce jour, la Géorgie compte 18 appellations d’origine :

Tsinandali, Teliani, Napareuli, Vazisubani, Mukuzani, Akhasheni, Gurjaani, Kardenakhi, Tibaani, Kindzmarauli, Manavi, Khvanchkara, Tvishi, Kvareli, Atenuri, Sviri, Kotekhi, Kakheti (Kakhuri)

Cadre réglementaire

Avec l’adoption en juin 1999 de la loi relative aux appellations d’origine et aux indications géographiques, la Géorgie fait du développement de son secteur viticole une priorité sur le plan économique. La loi établit les procédures élémentaires à respecter pour produire du vin, s’efforce de garantir la production de vins de la plus grande qualité possible et s’emploie à protéger le marché contre tout produit de contrefaçon ou de mauvaise qualité.

Elle prévoit également que, pour pouvoir bénéficier d’une indication géographique, un produit doit présenter des caractéristiques précises découlant de son lien avec des conditions climatiques particulières et/ou des facteurs humains propres à la zone géographique d’où il provient. Si un produit répond à ces critères, toute personne physique ou morale peut déposer une demande pour l’enregistrer en tant qu’appellation d’origine ou indication géographique. Toutefois, les indications géographiques d’autres pays ne peuvent être enregistrées en Géorgie qu’au titre d’un traité ou d’un accord international. La réglementation précisant les modalités relatives à la désignation, l’enregistrement, l’utilisation et le contrôle des appellations d’origine, des vins et des brandys fut adoptée par décret présidentiel le 28 février 2002. Une autre législation a également été mise en place pour régir le secteur des pépinières et favoriser les ventes de porte greffes et de cépages exempts de virus et agréés.

Sakpatenti, le centre national de la propriété intellectuelle de Géorgie, est chargé de surveiller l’application de la loi, de tenir à jour un registre spécial des personnes habilitées à utiliser les appellations d’origine et les indications géographiques et de veiller à leur reconnaissance et à leur protection sur les marchés étrangers.

Quelle est la différence entre une indication géographique et une appellation d’origine?

La différence fondamentale entre une indication géographique et une appellation d’origine réside dans le fait que le lien avec le lieu d’origine est plus fort dans le cas de l’appellation d’origine que dans celui de l’indication géographique. Au titre de l’Arrangement de Lisbonne concernant la protection des appellations d’origine et leur enregistrement international, un produit peut prétendre à une protection dès lors que sa qualité ou ses caractères “sont dus exclusivement ou essentiellement au milieu géographique, comprenant les facteurs naturels et les facteurs humains”; en revanche, au titre de l’Accord sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce (ADPIC), administré par l’Organisation mondiale du commerce, un produit peut bénéficier d’une indication géographique dès lors qu’“une qualité, réputation ou autre caractéristique déterminée du produit peut être attribuée essentiellement à cette origine géographique”. En Europe par exemple, pour les indications géographiques, l’intégralité de la production de la matière première et de l’élaboration du produit n’ont pas nécessairement lieu dans l’aire géographique définie, contrairement à ce qui se passe pour les appellations d’origine.

Le rôle de l’Agence nationale du vin de Géorgie


La Géorgie compte plus de 500 cépages
autochtones. Le pays bénéficie de sols et de
conditions climatiques extrêmement favorables
à la production vinicole et possède plusieurs
régions viticoles.

L’Agence nationale du vin de Géorgie relève du ministère de l’Agriculture – afin de veiller au respect général des normes établies – et joue un rôle clé dans l’appui au développement du secteur vinicole géorgien et dans l’amélioration de la qualité des vins nationaux. Instaurée au début des années 20 dans le but de revitaliser un secteur en difficulté, elle réglemente aujourd’hui tous les aspects de la production viticole et veille à ce que les producteurs respectent les normes de production. L’agence surveille la qualité et appuie le développement de la viticulture et de la vinification; elle intervient pour ce faire à tous les niveaux, depuis la réalisation des greffons de vigne jusqu’à l’implantation des vignobles en passant par la transformation du raisin et la production puis la vente du vin. Elle est également en charge de la supervision de la certification et de l’étiquetage des vins haut de gamme et délivre les droits d’utilisation relatifs aux appellations d’origine protégées. Son objectif prioritaire est d’une part de préserver et d’améliorer la qualité des vins géorgiens et d’autre part de protéger le marché contre tout produit de contrefaçon ou de mauvaise qualité.

Protéger efficacement les indications géographiques a un double mérite : premièrement, l’indication géographique protège la réputation des producteurs de produits de qualité liés à une zone géographique donnée, ce qui leur permet de différencier leurs produits sur un marché concurrentiel, de tirer profit de la valeur des ressources locales, de générer des niveaux de revenus supérieurs et, ce faisant, d’améliorer leurs moyens d’existence. Deuxièmement, la protection au titre de l’indication géographique est un moyen de préserver les intérêts des consommateurs en leur donnant la garantie qu’ils achètent un produit de qualité, authentique, en provenance d’une région déterminée. Cet élément a été capital s’agissant de la production viticole géorgienne du fait de la pratique trompeuse, autrefois répandue, qui consistait à assembler des vins de différentes régions et à les vendre sous l’étiquette d’une région donnée, généralement réputée.

En renforçant son cadre réglementaire, les autorités géorgiennes ont créé les conditions nécessaires pour soutenir la production de produits de grande qualité à forte valeur ajoutée, ce qui permet non seulement d’accroître les recettes nationales provenant des exportations de vin mais aussi d’assurer la pérennité du secteur en soi. Face à ces perspectives favorables en termes de rendement économique, on assiste à l’éclosion d’une multitude de petites et moyennes entreprises viticoles au sein de communautés rurales, ce qui crée des opportunités d’emploi, contribue au maintien des pratiques vinicoles traditionnelles et donne un nouvel élan aux économies rurales.

L’avantage concurrentiel des vins géorgiens
  • Des cépages uniques
  • La tradition viticole la plus ancienne au monde
  • Une matière première d’excellente qualité
  • Un rapport qualité/prix intéressant
  • Une économie stable et en expansion

Consciente qu’il était important sur le plan économique d’exploiter le potentiel d’exportation du secteur, d’asseoir la réputation de ses vins à l’international et de diversifier ses marchés, la Géorgie a décidé en 2004 d’adhérer à l’Arrangement de Lisbonne concernant la protection des appellations d’origine et leur enregistrement international administré par l’OMPI, ce qui a ouvert la voie à une plus grande reconnaissance internationale des diverses indications géographiques du pays et créé de nouvelles opportunités en termes d’accès à de nouveaux marchés.

Dans l’intention d’éviter une dépendance excessive à l’égard d’un seul marché et de réduire au maximum les risques y afférents, la Géorgie s’emploie à renforcer sa présence sur les marchés internationaux. Outre les pourparlers en cours avec ses proches voisins de la Communauté des États indépendants (CEI), elle a récemment réussi à accéder au marché de l’Union européenne, le plus vaste au monde. Ainsi, en juillet 2011, la Géorgie a signé un accord avec l’Union européenne relatif à la reconnaissance mutuelle des indications d’origine, ce qui a donné lieu à la reconnaissance de ses 18 indications d’origine dans le domaine vinicole au sein de l’Union européenne (voir encadré). Bien qu’il ne s’agisse que d’une infime partie du large éventail de vins produits dans les vastes vignobles géorgiens, cet important pas en avant devrait contribuer au renforcement de la qualité des produits échangés entre l’Union européenne et la Géorgie. De plus en plus d’Européens vont désormais découvrir le caractère et la complexité des vins géorgiens, ce qui, espérons le, améliorera la notoriété de la marque, renforcera la valeur économique du secteur et donnera lieu à de nouvelles opportunités commerciales, par exemple dans le domaine du tourisme.

Si l’essentiel de la production viticole géorgienne est exportée vers des marchés traditionnels de la région, à savoir le Bélarus, le Kazakhstan, l’Ukraine et les pays baltes, les exportations vers l’Europe ne cessent de croître. Elles représentent à l’heure actuelle quelque 20% par an, auxquels viennent s’ajouter 10% d’exportations vers les États Unis d’Amérique. Outre le renforcement de leur présence sur ces marchés, les producteurs de vin géorgiens ont également des vues sur d’autres marchés, notamment la Chine, un pays qui devrait contribuer à une grande partie de l’essor de la consommation mondiale de vin dans le futur.

Au vu de l’ampleur et de la richesse de la tradition viticole de la Géorgie et de son énorme potentiel de développement, l’amélioration de la qualité des vins est au centre de toutes les attentions. C’est en effet un élément fondamental pour que les producteurs géorgiens puissent se défendre efficacement sur le marché mondial du vin, très concurrentiel. Dans un effort de renforcement de la réglementation technique du secteur et d’amélioration de l’environnement juridique, le gouvernement envisage de créer un registre spécial de tous les cépages autochtones de Géorgie. L’opération vise à préserver la culture viticole et les traditions ancestrales de la Géorgie tout en assurant la pérennité de ses valeurs culturelles et de ses intérêts économiques nationaux.

Manifestement, la Géorgie ne cesse de gagner en notoriété en tant que producteur de vins expressifs et haut de gamme, à preuve les prestigieux prix internationaux récemment remportés par les vins géorgiens. En 2011 par exemple, à l’occasion du Salon international du vin et des spiritueux de Hong Kong, la cave Kindzmarauli s’est distinguée parmi 8000 autres vins en compétition et a remporté le premier prix pour son Saperavi 2006 vieilli en fût de chêne. Plusieurs autres récompenses ont été décernées à des vins géorgiens, dont deux médailles d’or, une médaille d’argent et 13 médailles de bronze.

Les retombées économiques de la production viticole en Géorgie


(Photo: Goga Chanadiri)
Chaque kvevri a une contenance de 300 à 500 litres et est enterré de
façon à réguler la température d’entreposage pour la maintenir entre 14 et 15°C.

Selon les chiffres du Plan d’action pour le développement du marché des exportations – élaboré conjointement par le ministère de l’Agriculture, l’Association viticole de Géorgie et l’Agence nationale d’investissement – la production nationale de raisin est actuellement comprise entre 150 000 et 200 000 tonnes par an, dont 30 000 à 40 000 tonnes utilisées par des sociétés agréées pour produire du vin destiné aux marchés locaux et d’exportation. Les chiffres officiels pour la période allant de 2007 à 2010 indiquent que 70 entreprises viticoles exportatrices agréées assurent à elles seules l’exportation de quelque 12 millions de litres de vin par an. Les vins rouges représentent près de 70% du total des exportations et les vins doux, très prisés, représentent plus de 50% des exportations hors vins rouges. Environ 15 000 tonnes de la production restante de raisin sont consommées sous forme de raisin de table et plus de 100 000 tonnes sont utilisées par des particuliers non agréés pour produire des vins destinés à la consommation privée, d’où l’énorme potentiel de développement du secteur viticole en Géorgie.

Si la Géorgie reste encore un acteur de taille modeste sur la scène viticole mondiale, le secteur est d’une importance considérable pour l’économie du pays. Grâce à la richesse des cépages dont elle a hérité et qui prospèrent grâce aux conditions climatiques et pédologiques favorables du pays, la Géorgie jouit d’un énorme potentiel qui pourrait lui permettre de se faire une place en tant que producteur de vins expressifs et haut de gamme et de se distinguer sur un marché mondial du vin très concurrentiel. Au vu de l’intérêt croissant que commencent à susciter les vins géorgiens à l’étranger, l’avenir s’annonce prometteur pour les viticulteurs géorgiens.

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