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Sciences et techniques au service de la stabilité

Deuxième Forum africain de dialogue sur le thème “La paix et la sécurité pour un développement durable en Afrique”

Genève, le 25 mai 2010

M. Francis Gurry

Mesdames et Messieurs,

J’aimerais pour commencer adresser mes remerciements à l’Union africaine, notamment à S. E. M. Masri. C’est un véritable honneur pour moi d’être ici avec vous à l’occasion de cette Journée mondiale de l’Afrique et de vous apporter la preuve de la solidarité de l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle avec le continent africain. Je serai très bref compte tenu du peu de temps qu’il me reste.

Qu’est ce que les sciences et la technologie ont à faire avec la paix et la stabilité? Qu’est ce que l’innovation a à voir dans tout cela?

Il s’agit simplement, à mon avis, d’une petite pièce du puzzle géant de la paix et de la stabilité. L’innovation est la composante la plus importante de la croissance économique et un générateur important d’emplois. Il s’agit, bien entendu, des conditions préalables à la paix et à la stabilité. L’innovation est aussi un moyen que l’humanité utilise pour relever certains défis. Je citerai à cet égard une innovation africaine, USHAHIDI, plate forme technique de l’information originaire du Kenya. Elle utilise les signaux des téléphones mobiles pour créer une image numérisée – autrement dit, une carte – de zones précises. Cette initiative a été très utile au Chili et en Haïti au moment des catastrophes qui se sont produites dans ces zones.

Quand on se penche sur la question du continent africain en général et sur celle de l’innovation en particulier, les statistiques ne sont pas très favorables. Il ne fait aucun doute qu’il est nécessaire de fournir un appui et de renforcer les capacités. S’il est vrai que l’Afrique abrite 14,3% de la population mondiale, il n’en reste pas moins qu’elle ne compte que 2,3% des chercheurs du monde. C’est, bien entendu, parce qu’il existe de nombreux autres domaines prioritaires que les sommes consacrées à la recherche développement sont inférieures à 1% des sommes totales investies dans ce domaine dans le monde.

Que faisons nous à l’OMPI pour essayer d’améliorer cette situation? Ma réponse va être extrêmement concise, et je vous prie de m’en excuser. Dans ce domaine, nous essayons avant tout de faire porter nos efforts sur la question de l’accès à l’information et de l’accès au savoir. Comment? En utilisant l’infrastructure. Aux fins de cette infrastructure, nous essayons de mettre au point des bases de données publiques relatives aux sciences et aux techniques, accessibles depuis toutes les régions du monde. Ces bases de données comportent deux éléments essentiels : d’une part, les divulgations techniques créées par le système des brevets (PATENTSCOPE) et les contributions des grands éditeurs du monde entier en vue de la mise à disposition d’une base de données gratuite de revues scientifiques et techniques. D’autre part, des travaux de collaboration avec les grands éditeurs du monde entier, en vue de la mise à disposition d’une base de données gratuite relative à des revues scientifiques et techniques (aRDi).

Deuxième volet du plan : le programme d’automatisation concernant les offices de propriété industrielle mais aussi d’autres éléments de l’“infrastructure du savoir”, plus précisément par l’intermédiaire des programmes de numérisation. Il s’agit de renforcer la capacité de tous les pays d’être en mesure de participer aux réseaux mondiaux du savoir. Il est à noter que la tendance est à l’internationalisation accrue des sciences et techniques. L’année dernière, environ 2000 articles – soit environ 22% de l’ensemble des articles scientifiques examinés par des pairs – ont été publiés dans le cadre d’une collaboration internationale. C’est trois fois plus qu’en 1985. Pour pouvoir participer à des réseaux mondiaux, il faut, bien entendu, en avoir les capacités, c’est à dire aussi bien les capacités techniques que les capacités humaines. Et, dans ce domaine, il y a des chances à saisir : c’est ce que vise notre programme d’automatisation.

Le dernier programme que je mentionnerai est celui portant sur la création, dans certains pays, de centres d’appui à la technologie et à l’innovation (TISC), destinés à devenir des services centraux d’archivage de l’information scientifique et technique et de services d’experts. Les TISC apportent une contribution à un autre phénomène qui semble prendre de l’ampleur au fur et à mesure que nous avançons dans le XXIe siècle, à savoir l’émergence d’une innovation ouverte ou d’une innovation en partenariat ouvert. Il est très important d’avoir les capacités voulues pour pouvoir participer à ces plates formes de collaboration, dont USHAHIDI constitue un exemple. Madame la présidente, compte tenu du temps imparti, je m’en tiendrai là.

Merci beaucoup.